Excellente année 2007 !!!!

1 janvier 2007

Je te souhaite, de tout coeur, une année 2007 pleine de couleurs, d’optimisme, de soleil, de câlins, de pêche, de surprises agréables, de bonnes nouvelles, de projets épanouissants, de rencontres enrichissantes et affectueuses, de moments sympa, …. la belle vie !!!!

Que l’année 2007 te donne tout ce que tu veux, tout ce que tu attends d’elle !

Excellente année 2007 !!!!


Vive la fête 2007
envoyé par lumadu

Mon premier accident voiture-vélo

29 décembre 2006

Il y a quelques jours, je circulais en voiture avec mon parrain, qui la conduisait, dans le 19º arrondissement. Au moment où il s’apprête à tourner à gauche pour emprunter la rue perpendiculaire, alors qu’on était à l’arrêt au croisement - avec les clignotants bien évidemment-, à l’instar de deux autres véhicules nous précédant qui voulaient emprunter la même rue, un cycliste venant en sens inverse sur mon côté, côté passager, s’intercale entre les deux voitures, la nôtre et celle qui me précédait, et se plante devant nous empêchant de reprendre notre trajet. A ce moment-là, le cycliste nous insulte.

Puis le cycliste passe sur la gauche, côté conducteur, et assène un coup de poing contre la vitre du même côté. La vitre éclate, des débris de verre se trouvent partout, même sur les sièges arrière.

Après un demi-tour ultra-rapide, mon parrain arrête sa voiture, et voyant tous les morceaux de verre partout dans la voiture, je descends très énervée et j’entâme une dispute énergique avec le cycliste, un garçon d’à peu près mon âge. A un moment donné, en me retournant, je vois mon parrain avec du sang sur son front et c’est là que j’argumente ma colère avec plus d’énergie. Je lui dis, par exemple: “Ce n’est pas parce que tu es plus vulnérable du fait d’être à vélo que tu es innocent. En plus, tu te permets de casser une vitre métant en danger la vie des passagers alors que c’était toi qui avais tort. Moi aussi je circule habituellement en vélo et je prends mes précautions”. On s’est tutoyé spontanément. Il faut dire que le cycliste voulait se défouler en frappant contre la vitre mais a été -comme nous- surpris par un cassage de vitre trop facile et involontaire.

Attiré par l’intensité de la dispute et par la vitre cassée, quelques passants s’arrêtent pour prendre parti, quelques uns en notre faveur, donc en faveur de l’automobiliste, d’autres, en faveur du “pauvre” cycliste et, enfin un autre passant, pour la paix dans le monde -une touche folklorique dédramatisante mais par moment agassante.

Peu de temps après, une voiture de police passe par hasard devant nous et les agents nous font aller tous au commissariat ouvert le plus proche pour déposer plainte pour que régler la réparation de la vitre cassée par l’assurance.

La police a ouvert une plainte pour dégradation volontaire de bien privé et, comme un cycliste n’est normalement pas assuré, l’assurance de la voiture se retournera contre lui, qui devra payer de sa poche toute la réparation.

Le cycliste a été emmené dans la voiture de police, nous nous sommes allés dans la nôtre.

Moralités tirées de cet incident:

1- Ce n’est pas parce qu’on conduit un véhicule qui nous rend plus vulnérable -comme le vélo- qu’on a le droit de se mettre en danger et de rendre l’automobiliste coupable de notre imprudence, en allégant le fait que ce dernier conduit un véhicule plus puissant qui le protège davantage que le nôtre.

2- Si vous vous énervez contre le conducteur d’une voiture, ne frappez jamais contre une vitre car, si elle se brise, même sans blesser les passagers, vous devrez payer entièrement la réparation du dommage, et, si l’agent de police le souhaite, vous risquez une garde à vue qui tâchera pour un rien votre casier judiciaire français.

3- Et, pour finir, les vitres des portières des voitures, quand elles sont un peu ouvertes -comme c’était le cas dans celle de mon parrain-, deviennent très fragiles.

Il fait si beau à Paris…

14 décembre 2006

Il fait incroyablement beau aujourd’hui à Paris. Le soleil est si généreux aujourd’hui…il éclaire tout Paris. En réalité, ce n’est pas si incroyable que ça car ça fait déjà de nombreux mois qu’il fait bon à Paris, que la température est bien en-dessous de la moyenne saisonnière (comme on dit à la météo) et ça c’est vraiment cool.

Pour moi, le soleil c’est comme câlin naturel qui rend heureux sans qu’on ait besoin d’en chercher les raisons. Le soleil me rend heureuse. Vive le soleil!

La franchise, la précision et l’obstination aussi peuvent “tuer”!

4 décembre 2006

Sur les paquets de clope, c’est souvent marqué: “Fumer, tue”.

Sur les boîtes des ingrédients pour faire un “Baba au rhum” ainsi qu’à d’autres endroits, ça devrait être marqué: “Etre franc, précis et obstiné peut “tuer” une relation”.

Ma mère, adepte innée à la précision des choses -il faut dire qu’elle est française et agrégée de mathématiques-, avait organisé un dîner en famille à la maison à Buenos Aires il y a quelques années.

Ma tante argentine, la soeur de mon oncle côté père, arriva avec le dessert qu’elle avait fait elle-même pour contribuer à ce repas (je ne me souviens plus si c’était celui de Noël ou pas). Au moment où elle enleva le couvercle de son gâteau, ma mère lui demanda avec curiosité et enthousiasme: “C’est quoi comme gâteau?, en se laichant intellectuellement les lèvres en pensant au moment de la dégustation.

Et ma tante lui répondit très fière de son oeuvre patissière française: “C’est un baba au rhum”.

Et c’est à partir de ce moment-là qu’une relation commençait à se détériorer pâtissièrement…. pour une patisserie française… car ma mère lui répondit: “Non, ce n’est pas un baba au rhum”. A ce que ma tante, vexée, répliqua: “Oui, c’est un baba au rhum. C’est ce qui était marqué sur la recette que j’ai suivie”. Ma mère, à son tour, lui répondit avec sincérité et bienveillance mais sans cacher son besoin impérieux de précision: “C’est sans doute délicieux mais en tout cas ce n’est pas un baba au rhum, c’est un autre gâteau, très bon sûrement, mais pas un baba au rhum”. Ma tante: “Oui”. Ma mère: “Non”. Et ainsi de suite….

C’est depuis cet aller et venue de “Non” et de “Oui” concernant l’identité du gâteau réalisé et apporté par ma tante que cette dernière a développé une rancune pâtissière qui se réveillait de temps en temps à l’égard de ma mère qui, à mon sens, a -il faut le dire- abusé en voulant à tout prix qu’on soit précis et exact à propos du nom d’un gâteau qui ne correspondait pas au baba au rhum qu’elle avait mangé en France plusieurs fois depuis toute petite. Ma mère aurait pu éviter ou cesser de dire “Non, ce n’est pas….” ou bien lui dire “tu as raison, c’est un baba au rhum mais il a un aspect un peu différent de ceux que j’ai goûté” ou -mieux encore- ne rien dire… mais, dans ce cas, cet article n’aurait pu exister.

Ma conclusion: La franchise, la précision et l’obstination -sans parler de la rigidité car c’est un autre sujet-, si on ne les utilise pas avec modération, ça peut, dans certains cas,”tuer” des relations!

N’ayons pas peur du francognol!

21 novembre 2006

Parce qu’en Amérique du Sud, quand les brésiliens communiquent avec les autres sudaméricains -tous hispanophones-, on dit qu’ils parlent le portugnol (mélange de portugais et d’espagnol qu’on comprend parfaitement par ailleurs), les français qui communiquent avec les hispanophones font parfois appel au francognol !

Voici quelques mots que mon copain français me dit lorsque nous décidons de communiquer en espagnol, avec leur traduction en français.

Sobrefacia: Surface
Recibir mis productos: se moucher
Recipiente de productos: mouchoir
Querés gustar?: Tu veux goûter (du vin)?
Gargantúa: Gorge
No estoy muy claso: Je ne suis pas très classe.
Poné el dato, por favor: Mets la date, s’ils te plaît.
Las tomatas: les tomates
Las cosas rojas: les tomates
Las cosas verdes: la laitue
Rompaste el rido: Tu as cassé le rideau
Rompir: Casser
Hice bici como una locomotiva: J’ai fait du vélo comme un fou.
Objectivo: Objectif
Las gratas: les boutons
Los botones: les boutons
Tener un botón: Avoir un bouton
Escondé/Ocultá la ventana: Ferme les rideaux
Escondidor/protegidor de ventana: Rideau
La pantalla: le rideau.

A suivre….

Un peu de bon sens dans ce pays, enfin!

15 novembre 2006

A toutes les personnes qui habitent en France et qui envisagent courageusement de créer leur entreprise individuelle sous le régime fiscale de la micro-entreprise, comme moi, voici une excellente nouvelle -largement méritée- qui relève du bon sens souvent négligé dans ce pays:

Pour savoir de quoi s’agit cette bonne nouvelle, lisez sans faute cet article du Nouvel Observateur publié hier, le 14 novembre 2006.

Le terme ” micro-entreprise ” désigne un régime fiscal ” ultra simplifié ” de déclaration et de détermination des bénéfices des entreprises individuelles (L’entreprise individuelle est une entreprise exploitée par une personne physique, le ” titulaire “, en son propre nom et sans limitation de responsabilité, et dont l’objet est d’exercer, en vue d’un revenu régulier, une activité économique indépendante).
En France, 95% des 3 millions d’entreprises que comprend le pays sont des microentreprises de 0 à 3 collaborateurs.

Voici quelques citations de l’article en question:

“Le gouvernement a déposé un amendement qui met en place un “bouclier social” pour les travailleurs indépendants des micro-entreprises.”

“Actuellement, la création d’une micro-entreprise de ou quelques salariés est assortie de l’obligation de payer la première année un forfait de près de 3.000 euros de charges sociales, indépendamment du chiffre d’affaire de la société. “Désormais, chacun aura l’assurance que pour chaque euro gagné et déclaré, il n’y aura pas plus de 14 centimes d’euro de cotisation sociale pour les commerces et pas plus de 24 centimes pour les services”….”tout en leur garantissant des droits sociaux équivalents en termes de retraite ou de couverture maladie”. a ainsi affirmé Jacques Chirac.”

“J’ai demandé au gouvernement d’agir sans délai pour ces très petites activités qui naissent et sont destinées à se développer. Il y aura maintenant une déclaration fiscale et sociale unique”, a ajouté Jacques Chirac.

Excellente chance à tous!

Bon plan pour les Etats-Unis et plein d’autres destinations de voyage

10 novembre 2006

BON PLAN: Si vous envisagez de partir en voyage aux Etats-Unis (surtout pour une moyenne ou longue durée), mais aussi au Canada, Royaume-Uni, Irlande, Europe continentale, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Asie, Israël et Amérique latine, voici un site absolument incontournable pour son utilité et efficacité prouvées: www.craigslist.org

Craigslist est un réseau centralisé de communautés en ligne, offrant sur le Web petites annonces et forums sur différents thèmes. Le site est gratuit pour ses utilisateurs et sans publicité, dérivant ses revenus de la publication d’offres d’emploi. Fondé en 1995 à San Francisco par Craig Newmark (”craigslist” est l’assemblage de “Craig’s List”, ou “la liste de Craig”), le service est à l’origine une lettre d’information diffusée par courrier électronique destinée à ses abonnés de la région de la Baie de San Francisco. Après la formation d’une société en 1999, le site étend son envergure à neuf autres agglomérations américaines en 2000, puis quatre autres respectivement en 2001 et 2002, et 14 en 2003. En juin 2006, craigslist compte des entrées dédiées pour 310 villes ou agglomérations des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, d’Irlande, de l’Europe continentale, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, d’Afrique du Sud, d’Asie, d’Israël et d’Amérique latine. L’interface du site reste cependant à l’heure actuelle anglophone pour toutes ses destinations.

Pour quand le Craigslist français?

Au secours, mon copain a arrêté de fumer!

10 novembre 2006

Voici l’histoire de la copine d’un gros fumeur qui a décidé d’arrêter de fumer, la copine d’un gros ex fumeur…pardon…d’un ex gros fumeur. Et le pire de tout, c’est qu’il a décidé d’arrêter à la “macho”, sans aucune sorte d’aide. Pas moyen de le convaincre de se faire aider. Il s’est tout-de-suite avérée être un anti-aide ortodoxe.

La victime, c’est moi. Petite fumeuse qui choisit en toute tranquillité et liberté chaque clope qu’elle fume.

Afin d’éviter de mettre fin à votre relation pour un petit bâton végétarien, je conseille à tous les partenaires de gros fumeurs qui décident d’arrêter définitivement la clope:

1) Essayez de le convaincre de faire appel à une des nombreuses aides proposées dans le marché: patchs, traitements médicamentaux par voie orale, séances d’acupunture, séances d’hypnose….

2) En cas de refus total de sa part de toute sorte d’aide à l’arrêt, demandez-lui de fixer une date de début d’arrêt de la clope.

3) Si vous habitez avec lui ou elle….

Si vous êtes salarié, rassemblez tous les RTT et les congés payés pour faire un voyage de 3 mois à 1 an dans un autre continent si possible - à commencer à partir de cette date fixée. Rien ne vous empêchera de vous contacter par téléphone, chat ou email chaque fois que vous le souhaitez, pour maintenir l’amour et la flamme allumée sans aucun risque.
Si vous ne pouvez ou vous ne voulez pas partir en voyage, envisagez de faire le maximum d’heures supplémentaires au travail de façon à vous assurez que, au moment où vous serez rentré à la maison, votre partenaire sera en train de dormir profondément.

Si vous êtes travailleur indépendant ( mais sans besoin de rester sur place) ou chômeur, si vous pouvez, partez bien loin pour un maximum de temps.

4) Si vous n’habitez pas avec lui ou elle… vous n’avez pas forcément besoin de partir à l’étranger. Tout de même, si vous pouvez, faites un échange d’appartement avec quelqu’un qui habite le plus loin possible de lui ou elle, loin de tous moyens de transport, de façon à éviter toute tentation de le rencontrer car ça serait extrêmement risqué.

Si vous lui offrez le livre “La méthode simple pour arrêter de fumer” de Alan Carr, restez toujours vigilant car la plupart des lecteurs de ce livre reprennent la cigarette au bout de trois semaines. Mon copain a décidé d’arrêter une semaine de plus, soit un mois au total, simplement pour ne pas entrer dans cette statistique.

Si vous suivez mes conseils, vous êtes presque sûrs de conserver votre relation presque dans le même état où vous l’avez laissé en suspension lors de la période de crise. Et -je l’espère pour nous tous-, mieux encore.

Par contre, la victime, c’est-à-dire le partenaire de celui qui a arrêté “définitivement” la clope ne doit pas s’attendre à retrouver exactement le même partenaire qu’il/elle avait avant. Quoi que l’on fasse, chez les gros fumeurs, la vie se divise entre le “avant” et le “après” la clope, pour le meilleur ou pour le pire.

La conservation du couple dont l’un est un ex gros fumeur récent dépend de votre absence pendant la période où votre prince charmant peut se convertir, au-delà de sa volonté, en une sorte de monstre irréconnaissable à vos yeux et, une fois la crise passée, l’ex-victime doit être ouverte à accueillir son nouveau prince charmant car il ne sera pas exactement comme avant.

Quand la politesse est un tic nerveux: Comment être poli sans être énervant.

4 novembre 2006

L’excès de politesse, c’est-à-dire, l’usage excessif de formules de politesse apprises par coeur telles que “Bonjour Madame”, “Bonjour Monsieur”,”Excusez-moi”, “Je suis désolé”, “Merci”, “Je vous en prie”, et plein d’autres, généralement dites de façon systématique, plusieurs fois par la même personne au même moment, avec une voix souvent tendue et aigüe (quand c’est une femme), me fait plus penser à un toc ou à un tic nerveux qu’à la simple expression d’un sentiment de remerciement ou d’excuse qui devraient être agréable à entendre.

Pourquoi je vois ça comme ça ?

Simplement, parce que quand je ressens cette automatisation dans l’utilisation des formules de politesse dans la vie courante, je ressens une certaine tension due probablement à cette obligation de dire ces formules figées sans faire une adaptation spontanée à la situation et à la personne, de peur d’être mal interprétée.

Je vous raconte une situation absurde et une anecdote très courte mais très parlante.

La situation absurde est que, pendant des mois, une des portes de la seule sortie de la station du métro Parmentier (Ligne 3) restait tout le temps ouverte sans qu’on ait besoin de la toucher. Cependant, ceci n’empêchait pas les gens, en passant par là chaque jour, de tenir cette porte déjà ouverte en se retournant et attendant un “Merci” et je constatais qu’ils recevaient ce Merci. Comme si, même dans les situations où on n’a besoin de personne, on continuait à exiger et à utiliser ces codes de politesse. Franchement, ça m’a beaucoup amusée les premières fois, car ça m’a fait pensé à Jacques Tati. Mais c’est en vrai. Le top donc!

Parfois j’ai même l’impression que les gens se bousculent dans la rue pour se demander pardon, et, ainsi communiquer, entrer en contact avec l’autre même pendant la seconde que dure la bousculade. Je trouve ça maladroit mais aussi touchant quelque part.

Voici l’anecdote courte mais parlante: J’arrivais à la librairie Gibert Jeune à Saint Michel et en voyant un monsieur qui avait tous les gestes d’un vendeur, je me suis approchée de lui et je lui ai dit: “Bonjour” et, sans attendre son “Bonjour”, je lui ai posé une question concernant un bouquin. A peine je commence à formuler ma question, juste après mon “Bonjour”, il me regarde d’un air instituteur à deux balles, et me dit du petit doigt (comme s’il était programmé pour donner des petites leçons de base à tout moment): BONJOUUUURRR. Et moi, très vexée par son jugement injuste et sa leçon mal placée (car je lui avais dit “Bonjour” avant de poser la question), je lui ai répondu: “Je vous ai déjà dit Bonjour une fois, Combien de fois voulez-vous que je vous le dise ? Je ne vais pas vous dire 4 fois bonjour Bonjour, bonjour, bonjour. Ça va ? Maintenant vous pouvez me dire où se trouve ce livre ?” Et, sans changer l’expression de son visage, il m’a montré du même doigt l’endroit où je pouvais trouver ce livre. Pas de rancune mais quels cons ces petits donneurs de leçon !

A la boulangerie, on n’entend que: “Un ou une …., s’il vous plaît”. “Et avec ceciiiiiii ?” “Ce sera tout ?” “Merci madammmmme, Merci monsieuuuuuuuuuur”, “Bonne journée”, “Bonne journée à vous” et tout ça avec une voie extrêmement aigüe quand l’employé est une femme (comme c’est la plupart des cas).

Un jour, j’ai décidé de tester plusieurs façons naturelles d’exprimer les mêmes sentiments mais sans utiliser la formule apprise depuis toute petite par presque tous les Français. Et, selon la personne que j’avais en face, la réaction était différente. Toutes les vieilles dames que j’ai rencontré dans la rue ou supermarché, coincées et souvent chiante et malheureusement très nombreuses à Paris, trouvent qu’un simple sourire sincère et spontané pour dire “Merci” ne suffit pas du tout. C’est justement parce qu’elles attendent de moi tout un paquet de “Merci Merci Merci”, que je préfère les remercier avec un simple mais beau sourire.
De nombreuses jeunes femmes de 25-40 (j’ai 35 ans) se montrent un peu choquées par mon manque de formalité et le ressente comme una agression. Les hommes sont beaucoup plus détendus au sujet des formalités. Le sourire d’une femme plaît plus à un homme qu’à une autre femme. Moi, personnelllement, je suis sensible aux deux sourires, sans aucune distinction de genre.
Les adolescents et les préadolescents sont les meilleurs interlocuteurs pour ce genre de communication dépourvue de formalités alourdissantes. Un simple sourire est perçu comme un démonstration de complicité. Et ils ont tout compris: c’est exactement ce que je veux transmettre: une complicité spontanée et éphémère qui n’est pas sans importance dans la vie de tous les jours.

Conclusion: La politesse ça peut être bien mais n’en abusons pas! Restons naturels et légers dans les petits contacts de la vie courante!

Comment prononcer mon pseudo?

4 novembre 2006

Tout d’abord, pour éviter des conflits inutiles et des explications répétitives, je veux vous apprendre à prononcer mon pseudo comme il faut, c’est-à-dire:

Ça s’écrit: Lumadu

Les francophones doivent le prononcer: Loumadou

Les hispanophones, italiens, portugais, brésiliens et germaniques, le prononceront simplement et naturellement comme ça s’écrit: Lumadu. Le résultat sera ainsi le même pour les francophones et tous ces derniers.

Les anglophones doivent le prononcer comme leurs voisins mexicains. Pour cela, il leur suffit de demander de répéter mon pseudo au premier mexicain qu’ils croisent et c’est bon.

Explication brève mais pas simplifié: Je suis franco-argentine, et mon prénom, Luciana, qui est argentin, donc italien mais prononcé à l’argentine, donc à l’espagnol, et mon nom composé est moitié espagnol, donc argentin (côté papa) et moitié français (côté maman) mais à l’esprit argentin.

Résultat: Il faut prononcer mon pseudo à l’Argentine. :)