“Non”: Service clients à la française

11 juillet 2008

En 7 minutes, j’ai fait 3 appels pour me renseigner sur un objet de puériculture (catégorie “pièce détachée) que je pense avoir perdu et que je voudrais acheter ou trouver (dans le cas où on l’aurait oublié dans la dernière voiture qu’on a louée).

1° appel: Le service consommateur du fabricant du produit en question (la marque Maxi-Cosy, une référence dans le monde des poussettes)
Ma question: Je voudrais acheter telle pièce détachée de votre marque que j’ai perdue (de façon à l’avoir au plus tard dans une semaine). Vous savez où je peux l’acheter?
Réponse obtenue: Je ne sais pas. Aller voir chez VOTRE commerçant.
Mon commentaire: Je l’ai achetée neuve sur Internet (à un revendeur professionnel). Vous ne savez pas où je peux la commander?… car j’en ai vraiment besoin pour la semaine prochaine. Je ne peux pas l’acheter tout-de-suite directement chez vous par téléphone ou par Internet ou personnellement?
Sa réponse: Non non, nous pouvons pas vous la vendre. Vous devez aller voir un commerçant qui, lui, doit nous le commander pour vous.
Mon commentaire: Mais compliqué pour rien, ça! Surtout que ça rallonge inutilement le délai. C’est la seule solution que vous pouvez me proposer?
Sa réponse: Je n’ai pas d’autre solution à vous proposer.
Ma question: Et vous savez combien ça coûte à peu près (pour ne pas me faire arnaquer par l’intermédiaire inutile)?
Sa réponse: Je ne peux pas vous communiquer le prix.
Ma question: Vous ne pouvez pas me dire si ça coûte 20€ ou 100€?
Sa réponse: Non, je ne peux pas vous dire.
Ma question: Et vous savez quel est le délai de livraison à peu près?
Sa réponse: Tout dépend du stock chez nous car c’est sur commande.
Ma question: Pourriez-vous regarder si vous l’avez en stock ou pas?
Sa réponse: Non, on ne l’a pas en stock.
Ma question: Et alors, quand est-ce que vous l’aurez en stock?
Sa réponse: Je ne sais pas. Il faut attendre.
Ma question: Il faut attendre combien de temps?
Sa réponse: Je ne sais pas. Il faut attendre quelque temps, quand même.

Mon commentaire: Vive le service consommateurs à la française!

2° appel: A notre loueur habituel de voiture
Ma question: Que faites-vous lorsque vous retrouvez (la personne qui nettoie la voiture ou qui vérification que tout marche bien) quelque chose oubliée dans la voiture une fois qu’on vous l’a rendue?
Sa réponse: On la garde pour le client, bien sûûûûûûûûûûûûr!!!!
Ma question: Et vous pouvez voir si vous avez l’objet que j’ai perdue?
Sa réponse: Ah non, je ne peux pas…
Mon commentaire: Mais vous gardez les objets perdus et vous ne voulez pas vérifier pour voir si mon objet est là?
Sa réponse: J’ai plein de clients au guichet.
Ma question: Ah, ok. Que dois-je faire alors?
Sa réponse: Rappeler d’ici 10 minutes et je verrai.

Mon commentaire: 2 questions et ses 2 réponses négatives avant d’arriver à la solution qui ne peut être plus simple.

3° et dernier appel: Le magasin référence en matière de puériculture (Aubert)
Ma question: Y a-t-il quelqu’un?
Réponse: Silence (le téléphone sonne, sonne, sonne et personne ne réponds en plein horaire d’ouverture du magasin)

Moralité: Le client est roi? Pas en France en tout cas.

Quand l’email est un “courrier lent”…

30 août 2007

Je viens de téléphoner à l’Hôtel de ville de Nancy pour savoir ce que je devais faire pour obtenir une copie intégrale d’acte de mariage de mes parents -car c’est là qu’ils se sont mariés- pour une démarche que je dois faire pour eux. L’employée du Service d’Etat civil me dit que je dois envoyer la demande par courrier à l’adresse postale 1, Place Stanislas 54000 Nancy.

Pour accélérer la démarche, je lui demande tout-de-suite si je peux envoyer la demande par email et c’est là que, à ma grande surprise, elle me répond textuellement: “Oui, vous pouvez l’envoyer par email mais ce sera considéré comme du courrier lent”.

Email=courrier lent. Je viens d’apprendre un nouveau concept municipal.

Mon dernier rêve cauchemardesque

21 août 2007

Ce matin très tôt j’ai fait un rêve cauchemardesque. Le voici:

J’étais toute seule sur le lit et, à un moment donné, je vois un petit groupe de femmes d’environ 50 et 60 ans pénètrer très discrètement dans ma chambre et se mettre debout devant moi au pied du lit. Elles me disent qu’elles viennent pour me faire accoucher. (Je tiens à préciser que, aussi bien dans le rêve que dans la réalité je ne suis qu’au 4º mois et demi de grossesse). Je les laisse faire. Elles m’assistent dans un accouchement sans efforts, ni douleurs ni complications. Une fois le bébé sorti, elles le posent très vite contre moi… et, tout d’un coup, je ne vois plus un bébé mais une fille de cinq ans aux cheveux blonds bouclés se baladant autour de mon lit. Stupéfaite, au début, je me suis sentie rassurée de voir que c’était un enfant d’apparence normale…je n’en savais pas plus pour le moment. Mais assez vite je me suis dit: “Mais… ce n’est pas possible, elle est sortie trop tôt, quatre mois de grossesse ce n’est pas suffisant pour qu’un bébé soit bien formé, prêt à sortir, ce n’est pas normal, c’est trop tôt.” Plus rassurée du tout, je me suis dit à voix haute –les dames ont entendu - : “Il faut absolument qu’on la remette à l’intérieur de mon ventre jusqu’au 9º mois, moment où elle sera prête pour naître”. Mais lorsque je regarde ma fille née à ses 5 ans à la moitié de mon 4º mois de grossesse, je me dis: “ Mais elle n’a plus son cordon, quelqu’un lui a coupé le cordon!!” – “Oui, c’est moi qui ai coupé le cordon…je suis vraiment désolée” –répond timidement une des dames l’air de vraiment regretter son geste. Et moi je me dis: “Mais c’est foutu, on ne pourra plus la remettre, elle ne pourra plus respirer ni manger, elle ne pourra pas vivre à l’intérieur sans son raccordement, sans le cordon”. Prise d’une panique jamais ressentie auparavant, je décide de quitter le lit, de prendre ma petite fille née à l’âge de 5 ans à la moitié de mon 4º mois de grossesse, de la mettre sur mon lit, bien au chaud couverte par la couette me disant: “Comme ça, je vais la laisser là, tranquille, bien au chaud, ça fera comme une couveuse le temps qu’elle soit prête à naître dans environ 5 mois”. Et je me suis réveillée dans un état particulier, jamais vécu avant.

Enfin j’ai pu voter

7 mai 2007

Tel que le montre cette photo, finalement, j’ai pu voter personnellement en France pour le 2º tour des élections présidentielles le 6 mai.

Lumadu a voté

Ça n’a pas été une chose simple de déceler d’où provenait exactement le problème et quel était le meilleur interlocuteur pour en apporter une solution concrète et efficace… car le dysfonctionnement qui m’avait empêché de voter lors du 1º tour était dû à un mauvais cocktail d’overdose de fonctionnaires différents agissant dans tous les sens et forcément, dans des sens contradictoires, accompagné dans certains cas d’un cafouillage informatique. Je n’étais pas la seule victime de cela.

Pour résoudre le problème avant le 2º tour, j’ai activé tous les organismes partiellement ou totalement, directement ou indirectement responsables de cela: échange d’emails harcelants avec le consul adjoint du Consulat Général de France à Buenos Aires jusqu’à obtention d’une réponse satisfaisante, harcèlement au responsable du service des élections de ma mairie jusqu’à obtention d’une réponse concrète et efficace, Tribunal d’Instance….jusqu’au moment où le Ministère des affaires étrangères a eu l’excellente idée de dernière minute qui consistait à nous faire remplir un formulaire où on (les Français inscrits auparavant sur des listes électorales consulaires, donc à l’étranger) demandait de pouvoir voter en France pour le 2º tour en attestant sur l’honneur:

1. Ne pas résider à l’étranger
2. Ne pas voter à l’étranger au second tour de l’élection présidentielle en 2007; ne pas avoir établi de procuration pour voter à cette élection.
3. Ne pas être inscrit sur une liste électorale consulaire ou ne pas avoir demandé à y être inscrit ou avoir demandé à en être radié ou, étant inscrit sur cette liste, avoir demandé de voter en France.
4. Etre informé des sanctions prévues par le Code électoral en cas de double vote (deux ans d’emprisonnement et 15000€ d’amende (art. L.92 et L. 93 du code électoral.
Je l’ai daté et signé et remis au Service des élections de ma mairie, qui l’a faxé au service compétent du Ministère des affaires étrangères pour leur autorisation à voter en France.

Heureusement 3 jour avant le 2º tour, j’ai appris que l’autorisation du Ministère des affaires étrangères étaient bien arrivée à ma mairie et que, par conséquent, j’allais pouvoir voter personnellement en France sans problème, ce que j’ai fait.

Fin de l’histoire… :)

Abstentionniste malgré moi

24 avril 2007

De double nationalité française et argentine car née à Buenos Aires en 1971 de mère française et de père argentin, j’habite à Paris depuis presque cinq ans.

Comme beaucoup de gens et contrairement aux élections antérieures, j’avais hâte de participer aux élections présidentielles 2007. Pour pouvoir le faire, le 6 décembre 2006 je suis allée à la Mairie de mon arrondissement – le 11º - afin de m’inscrire, pour la première fois, sur les listes électorales en France. Pour cela, j’ai présenté les deux documents qu’ils m’avaient demandés : justificatif de domicile à Paris et pièce d’identité française. On ne m’a posé aucune question.

Tout était très simple et rapide. Et j’ai quitté la Mairie assez émue car j’avais vraiment envie de voter pour la première fois en France (et non pas dans un consulat ou une ambassade).

Presque 4 mois après cette démarche, je reçois un courrier simple sur papier en-tête de la Mairie de Paris – Mairie du 11º arr.- qui me dit en gros que, étant donné que je suis déjà inscrite sur les listes électorales du Consulat Général de France à Buenos Aires et que je n’en ai pas demandé expressément la radiation, pour ces élections, je ne peux voter qu’à l’Ambassade de France à Buenos Aires, soit personnellement, soit par procuration. Si vous êtes intéressé au contenu entier et exact de ce courrier, vous le trouverez retranscrit entièrement et textuellement dans mon article précédent: “Sarkozy m’empêche de voter pour lui”.

En faisant cette démarche, j’étais persuadée que –si elle devait avoir lieu- la radiation allait être automatique, car comme je ne me souvenais plus si j’étais inscrite ou non sur les listes électorales consulaires en Argentine, il me semblait évident que la volonté de voter en France avec toutes les pièces justificatives allait équivaloir, du moins jusqu’à nouvel ordre contraire, à la radiation des listes électorales à l’étranger. Dans le doute, un des fonctionnaires de la Commission administrative « compétente » pour définir ma situation aurait pu me poser la question soit le jour de mon inscription sur les listes électorales à la Mairie du 11º soit après par courrier, email ou téléphone. Leur silence me faisait être persuadée à une absence de doute.

Quelques jours plus tard, je reçois chez moi – donc à Paris- ma carte d’électeurs avec un bureau de vote dans une école maternelle du 11º arr.

Perdue par un sentiment d’incohérence entre la lettre et la carte d’électeurs, je suis allée demander des explications à la Mairie du 11º , au Service des élections. L’employé qui me reçoit regarde rapidement mes deux papiers et arrive vite à la conclusion que je ne dois tenir compte que du courrier qui m’empêche de voter personnellement en France et que je dois le faire – personnellement ou par procuration- à l’Ambassade de France à Buenos Aires.

Avec cette réponse, je me suis rendue le jour-même au Tribunal d’Instance du 11º arr. pour faire la procuration pour que ma mère, française résidant à Buenos Aires, puisse aller voter en mon nom. Avant de remplir la procuration, je demande à voir une personne du tribunal qui me confirme les dits de l’employé de la mairie. Chose faite: selon elle, pour les élections présidentielles 2007, je devrai voter à Buenos Aires et, donc, faire la procuration.

Je remplis la procuration et j’attends que l’employé, après vérification, me dise: “C’est bon, vous pouvez partir. La procuration sera envoyée directement par nous au Consulat Général de France à Buenos Aires.” En sortant avec les justificatifs de ma démarche, j’étais déçue mais rassurée de pouvoir au moins voter par procuration. C’était déjà ça.

A ce moment-là, comme j’avais fait tout ce qu’on m’avait demandé dans les bons délais, il ne me restait plus qu’appeler ma mère pour lui dire pour qui voter.

Entre parenthèses, je tiens à dire qu’un ami français installé depuis quelques années en Suisse s’est inscrit sur les listes électorales du Consulat de France à Genève et là, la radiation des listes électorales de son ancien domicile en France, a été automatique. Et c’était normal pour lui – et pour moi. L’automatisation de la radiation d’une liste semble fonctionner dans un sens et pas dans l’autre. Où c’est peut-être que le fonctionnement du Consulat Français en Suisse est
plus intelligent que celui des Mairies ou autres institutions publiques en France…

Samedi 21 avril 2007, jour du premier tour des élections françaises en Argentine. Ma mère se rend avec sa carte nationale d’identité et sa carte d’électeur à l’Ambassade de France à Buenos Aires afin de voter pour elle et pour moi. Au moment où elle s’apprête à voter pour moi –oh surprise-, on lui dit qu’ils n’avaient reçu aucune procuration pour voter en mon nom et, ensuite, que je ne figurais pas sur les listes électorales du Consulat Général de France à Buenos Aires. Malgré le fait d’avoir fait tout ce qu’il fallait, tout ce qu’ils m’avaient demandé, ma mère mandataire n’a pas pu voter pour moi.

Dimanche 22 avril 2007, jour du premier tour des élections en France -où je réside-, je ne pouvais pas voter non plus. Pour en être sûre, j’avais demandé à mon frère de se renseigner, profitant du fait qu’il allait voter au même bureau de vote que celui qui apparaît sur ma carte d’électeurs, si je figurais sur les listes électorales et si je pouvais voter et l’employé lui a montré et lui a dit que je figurais sur les listes électorales de la Mairie du 11º arrondissement MAIS avec une mention informatisée (et non pas écrite à la main) qui disait: ‘Vote à l’étranger.”

Bien évidemment, j’ai toutes les pièces justificatives de mes démarches –sauf celles qui justifiraient qu’on m’a empêché de voter le jour du premier tour des élections (le 21 et le 22 avril 2007): double du formulaire d’inscription sur les listes électorales de la Mairie du 11º arr. de Paris, lettre transcrite ci-dessus envoyé par la Mairie du 11º arr., carte d’électeur et récépissé de vote par procuration au Tribunal d’instance du 11º arr.

A qui est-ce précisément la faute de ce dysfonctionnement de l’Administration française qui m’a mis – malgré moi- dans la catégorie d’abstentionniste? Au Consulat ou à l’Ambassade de France à Buenos Aires? A la Mairie du 11º arr.? A la Mairie de Paris? Au Ministère des affaires étrangères? Au Tribunal d’Instance du 11º? A l’INSEE? A La Poste? A un cafouillage informatique? J’essaie de le savoir au plus vite.

Qui exactement, dans toute cette toile d’araignée dépourvue d’individus responsables identifiables qu’est l’Administration française, va m’assurer que je pourrai voter au second tour? J’espère le savoir vite.

Pourquoi même quand tout semble simple, tout devient compliqué –voire inachevé- en France?

Sarkozy m’empêche de voter pour lui

2 avril 2007

Je viens de recevoir un courrier simplement révoltant.

Pour vous situer. J’ai la double nationalité française et argentine (l’ordre des facteurs ne modifie pas le produit), née en Argentine de mère française et de père argentin. Etant donné que, depuis ma naissance à Buenos Aires jusqu’en 2002, je vivais en Argentine, afin d’exercer mon droit de vote en ma qualité de Française pour la France (par filiation, car ma mère est française), depuis ma majorité, j’étais inscrite sur les listes électorales du Consulat Général de France à Buenos Aires comme tout Français résidant à l’étranger.

En juin 2002, j’ai quitté l’Argentine pour aller m’installer en France. Comme je voulais voter pour les présidentielles de 2007, le 6 décembre 2006, je suis allée à la Mairie de mon arrondissement afin de m’inscrire sur les listes électorales en France. Pour cela, j’ai présenté les deux documents qu’ils m’avaient demandés (justificatif de domicile en France et pièce d’identité française). Et j’ai quitté la mairie un peu émue car j’avais vraiment envie de voter pour la première fois en France.

Presque 4 mois après cette démarche, je reçois un courrier simple sur papier en-tête de la Mairie de Paris qui me dit textuellement:

“Conformément aux dispositions législatives et réglementaires (notamment la loi organique nº 76-07 du 31 janvier 1976 modifiée par la loi organique nº 2005-821 du 20 juillet 2005 et le décret nº2005-1613 du 22 décembre 2005), les Français établis hors de France et inscrits sur une liste électorale consulaire, en l’absence d’indication de leur part exprimant leur volonté d’exercer leur droit de vote en France lors de l’élection présidentielle, sont réputés vouloir exercer leur droit de vote à l’Etranger et, en conséquence, ne peuvent exercer leur droit de voter dans une commune de France, ni personnellement, ni par procuration, pour les référendums et les élections présidentielles. Cette restriction s’applique pour la période du 10 mars de cette année au 9 mars de l’an prochain.

Les électeurs qui souhaiteraient ne plus être inscrits sur une liste électorale consulaire pour les élections présidentielles et les référendums doivent demander leur radiation auprès du Ministère des Affaires Etrangères (Direction des Français à l’Etranger- Bureau des élections 244, Boulevard Saint-Germain 75003 Paris Cedex 07 SP) par simple lettre avant le 31 décembre de l’année en cours. Ils peuvent également demander cette radiation lors d’une réinscription sur une liste électorale en France auprès de la mairie concernée. Dans les deux cas, cette radiation ne sera valable qu’à partir du 10 mars suivant.

En application de ces dispositions, vous ne pouvez donc , du fait de votre inscription sur une liste électorale consulaire, voter dans votre bureau de vote parisien pour les référendums et les élections présidentielles; en revanche, vous pouvez participer à ces scrutins dans votre bureau de vote à l’Etranger, soit personnellement, soit par procuration.

Si vous contestez cette inscription transmise par l’INSEE, il vous appartient de faire valoir votre réclamation auprès du juge d’Instance du 1º arrondissement, 4, place du Louvre 75001 Paris, seul compétent pour examiner votre requête. Ceci n’est toutefois possible que si vous avez précédemment exprimé votre volonté de conserver votre droit de vote en France pour les scrutins en question.

Je me tiens à votre disposition…” (blablabla)

Signé Pour le Maire de Paris et par délégation, le Directeut général des services. Vincent de Vathaire.

En deux mots, la radiation des listes électorales consulaires de mon ancienne adresse en Argentine- que je pensais automatique à travers mon inscription sur les listes électorales en France- ne l’était pas. Il fallait la demander expressément.

Entre parenthèses, je tiens à dire qu’un copain français installé depuis quelques années en Suisse s’est inscrit sur les listes électorales du Consulat de France à Genève et là, la radiation des listes électorales de son ancien domicile en France, a été automatique. L’automatisation de la radiation d’une liste semble fonctionner dans un sens et pas dans l’autre. Où c’est peut-être que le fonctionnement du Consulat Français en Suisse est plus intelligent que celui des Mairies de France…

Au passage, lisez cet article qui a un certain rapport avec le mien:

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/rss.asp?id=10251

Moralité: A cause de ce système inutilement compliqué de radiation, je vais devoir donner une procuration à ma mère qui habite à Buenos Aires pour qu’elle aille voter à ma place au Consulat de France à Buenos Aires alors que j’aurais pu le faire moi-même en France en toute simplicité.

La viande porte bonheur

9 février 2007

L’Argentine a gagné 1-0 contre la France lors du match amical qui a eu lieu mercredi soir.
Quel est le moteur de cela? En deux mots, la viande. En quatre mots, la viande de boeuf. En cinq mots, la viande de boeuf argentine. La viande de boeuf argentine est magique, elle porte bonheur… contrairement à la ratatouille qui porte malheur. La viande de boeuf donne une énergie inépuisable et une réactivité pétillante… la viande de boeuf réveille et maintient réveillé et “agressif” dans le bon sens du terme. Ça rend également les gens dymaniques, curieux, sociables, ouverts, positifs,… Vive les bienfaits de la viande de boeuf -si possible argentine, pour la tendresse et le goût!!!

Quelle glu, ce couteau!

15 janvier 2007

Quelle glu, ce couteau!

Ce n’est pas la première fois que j’allume une plaque électrique autre que celle que je vais finalement utiliser pour préparer mon repas, et ce, après avoir posé dessus un ustensile de cuisine, majoritairement en plastique. A un moment donné, un parfum subtile mais polluant se dirige vers moi, qui suis dans le salon, pour me prévenir de cet incident qui a mis fin à la vie d’un petit couteau au manche bleu très utile pour couper le saucisson.

Par contre, cette fois-ci, j’ai décidé de vous dévoiler cette “triste” réalité en image.

Le ski n’est pas mon truc

9 janvier 2007

Le ski n’est pas mon truc
envoyé par lumadu

Pas de pitié pour les petits accents…

9 janvier 2007

Pourquoi quand on a un petit accent étranger -comme moi qui suis franco-argentine avec un petit accent argentin-, qu’on soit bilingue ou presque, certains franco-français -la plupart du temps il s’agit de gens cultivés, sympathiques et ouverts de notre propre entourage- se méfient de la justesse de certaines expressions que nous utilisons et se sentent dans l’obligation de nous corriger systématiquement, sans même prendre la peine de réfléchir une minute avant de nous faire subir injustement ce moment embarrassant? Le pire c’est que très souvent ils nous corrigent devant d’autres personnes qui avalent leur réaction -par omission, par ignorance ou par complicité-.

Tout simplement afin de rétablir la justice, sans rancune et sans aucune intention de semer la pagaille entre les franco-quelque chose et les franco-français, je tiens à signaler que ce sont souvent les franco-quelque chose ou les étrangers francophones qui font le plus attention à la justesse des expressions françaises qu’ils emploient, qui font bien attention aux règles grammaticales, orthographiques et sémantiques de la deuxième et troisième langue qu’ils apprennent ou qu’ils ont appris et qui constatent les erreurs commises par les franco-français, bien que parfois ils n’osent pas le leur dire pour ne pas casser l’ambiance ou bien pour ne pas briser leur fierté nationaliste (et non pas nationale, ce qui est mon choix, merci) ou tout simplement parce que ce n’est pas essentiel dans la communication, du moment qu’on se comprend bien.

Par exemple, il y a quelques jours, j’étais dans une soirée familiale et immédiatement après avoir dit “le mot argentin “carajo” est intraduisible”, un cousin de mon copain - sans aucun signe de malveillance mais sans avoir pris le temps de réfléchir non plus- me corrige aussitôt devant tout le monde et avec un petit sourire bienveillant et sûr de lui: “On dit intraductible…jajaja”. D’autres cousins semblaient approuver son intervention -sans avoir réfléchi à la justesse de la correction. En tout cas, personne n’a su rétablir la justice à mon égard.

Chers franco-français, On ne dit pas “intraductible” mais “intraduisible” quand on fait référence à un mot ou à une expression qui n’a pas d’équivalent dans une langue étrangère.

Et je pourrais vous citer de nombreux exemples comme celui-ci si ma mémoire voulait bien m’aider un peu, ce qui n’est souvent pas le cas.

J’ai entendu dire à des franco-français de très bon niveau d’éducation: “locatrice”, “co-locatrice”, “sous-locatrice” pour faire référence au féminin de locataire, co-locataire et sous-locataire. Locatrice est le féminin de locateur (synonyme de loueur et de bailleur), c’est-à-dire du propriétaire qui fait métier de donner son bien en location et non pas de locataire, qui est un nom invariable.

Comme tous les médias se sont chargés de le divulguer, Ségolène Royale a dit l’autre jour “la bravitude” au lieu de “la bravoure”. Quant à “droits humains” au lieu de “droits de l’homme”, il s’agit certainement d’une expression qu’elle a choisi d’utiliser dans le but d’intégrer les femmes dans l’expression toute faite qui fait référence en effet aux droits de tous les humains. Comme c’est une expression choisie et non pas une erreur, un peu comme ça existe tout le temps en poésie, la critique n’a pas lieu d’être à mon sens.

J’ai également entendu très souvent des phrases telles que “j’irais bien si je pourrais”…. au lieu de…. - vous le savez, n’est-ce pas?

De la même façon que vous, chers franco-français, vous laissez les autres franco-français inventer des mots qui remplacent fugitivement -ou pas- le mot accepté par l’Académie française ou apparu dans le Petit Robert afin de nuancer ou de personnaliser un propos, laissez faire la même chose aux francophones d’origine étrangère et aux franco-quelque chose. Faîtes plus confiance!!

Tout ça pour vous demander, chers franco-français qui prenaient un certain plaisir à corriger presque systématiquement toute personne francophone ayant un petit accent étranger, de retrouver l’humilité, de taire les certitudes parfois fausses, d’assumer vos doutes et d’ouvrir votre Petit Robert ou petit Larousse…avant de commettre une injustice.

Pour vous amuser, vous pouvez également consulter le site suivant:http://www.retourneaucm1.com ou bien tout simplement ouvrir le merveilleux Petit Robert dès l’apparition d’un doute.

PS: SVP, Ne cherchez pas des erreurs si vous avez bien compris le message.

Excellente année 2007 pleine de mots inventés !!!!